Après une réorganisation en interne début 2025 et un décalage d’un mois environ sur la date de publication initialement prévue, l’équipe éditoriale de TransLittérature est ravie de pouvoir vous présenter son numéro d’été qui devrait arriver entre vos mains autour de la fête nationale.
Par les routes, en chair et en os, les traductrices et traducteurs d’édition sortent peu à peu de leur cape d’invisibilité. Pour mettre en perspective les avancées survenues depuis trente ans en matière de reconnaissance du métier, ce nouveau numéro explore les lieux où se joue leur visibilité.
Par lieux, nous entendons tout ce qui en fait la matérialité. Certains sont évidents : festivals, résidences, rencontres, notamment en librairie. Mais la visibilité s’ancre aussi dans d’autres espaces : collections éditoriales, ateliers, dictionnaires collaboratifs en ligne.
Ces lieux sont le résultat d’initiatives collectives de traductrices et traducteurs, portées à l’échelle de collectifs ou d’associations professionnelles. Ils apparaissent aussi sous l’impulsion de maisons d’édition, de libraires militants qui mettent à l’honneur la profession.
Mais la tâche reste immense : l’ATLF a mis en place des groupes de travail, dont l’un se consacre entièrement à la visibilité, action à rapprocher de la réflexion engagée par le collectif En Chair et En Os sur le respect de nos droits, malmenés par les IA génératives. La bataille ne fait que commencer.
Nous vous donnons rendez-vous cet hiver afin de poursuivre cette réflexion à l’aune de la traduction des sciences humaines et sociales.
Bonne lecture !
Chers lecteurs, la date de l’abonnement pour deux numéros est dépassée mais vous pouvez toujours commander ce numéro 67 à l’unité !
Pour ce faire, rendez-vous sur le site Helloasso :
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