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Pour fêter son vingt-cinquième anniversaire, la revue TransLittérature, éditée par l’Association des traducteurs littéraires de France, publie seize portraits de traducteurs dans son n°50.
Nous vous proposons d’en découvrir quelques extraits…
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Antoine Chalvin, traducteur de l’estonien et du finnois, a notamment traduit Friedrich Reinhold Kreutzwald, Jaan Kaplinski, Mehis Heinsaar, Andrus Kivirähk, Jaan Kross
Dernier ouvrage paru :
L’homme qui ne faisait rien de Mehis Heinsaar, Passage(s), collection Projectiles, 2016
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(…) quand on débute en traduction, on a souvent tendance à vouloir être très fidèle, on n’ose pas trop s’écarter. C’est seulement avec l’expérience qu’on comprend que le respect absolu du sens n’est pas forcément une vertu littéraire, que la vraie fidélité au texte n’est pas toujours la fidélité au sens. Il est parfois plus important de conserver l’effet stylistique, le rythme ou d’autres caractéristiques formelles. En essayant de transposer en français toutes les strates et résonances du texte de Viivi Luik, j’ai découvert aussi une autre vertu essentielle du traducteur littéraire : l’aptitude à la résignation, l’acceptation du fait qu’une part importante de ce qui donne à un texte sa saveur et sa force, à savoir les aspects les plus intimement liés à la langue et à la culture d’origine, se perd nécessairement lors de la traduction. Les nouvelles que j’avais traduites auparavant ne m’avaient jamais confronté de façon aussi aiguë à l’intraduisible. Cette acceptation de la perte est probablement ce qui permet à un traducteur littéraire d’exercer son métier sans sombrer dans le désespoir ou la folie. (…)
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Jean-Baptiste Coursaud, traducteur du norvégien et du suédois, a notamment traduit Sara Stridsberg, Tarjei Vesaas, Johan Harstad, Dag Solstad.
Dernier ouvrage paru :
L’extraordinaire histoire d’un scorpion de mer vieux de 428 millions d’années de Jørn Hurum, Torstein Helleve et Esther van Hulsen, Albin Michel, 2016.
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(…)
Quel était pour toi l’attrait particulier de la littérature jeunesse ?
J’ai beaucoup d’amour pour cette littérature. J’aime sa tendance heureuse à chérir l’inventivité, l’ingéniosité qui traverse aussi la langue. Les auteurs s’amusent beaucoup avec ces outils merveilleux que sont la langue et le langage, les mots et la façon de parler. Mais, bien sûr, traduire de la littérature jeunesse, contrairement à une idée reçue, n’est pas plus facile que traduire de la littérature générale. Ce n’est pas parce que le texte est plus court et la langue proche de celle des enfants que la traduction sera plus facile. Ce serait d’ailleurs une insulte envers les enfants que de croire cette littérature simple, car faite pour eux… (…)
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