En 1999, puis en 2002, Jean Delisle, professeur à l’Université d’Ottawa, publie deux ouvrages collectifs, Portraits de traducteurs et Portraits de traductrices. Ces modèles nous ont inspirés. Centrer notre attention sur la personne de traducteurs, nés en Belgique ou y ayant des attaches ; voir dans leur formation, leur milieu, leur personnalité, leurs inclinations, leurs rencontres, les influences qu’ils ont subies, leur métier, ce qui les a amenés à traduire ; comprendre quels sont leurs objectifs et leurs méthodes de travail ; déterminer ce qu’ils ont traduit, pourquoi, pour qui, dans quelles conditions, comment, s’ils ont été fidèles ou non, à quoi… Autant de questions qui nous ont conduits à étudier les traductions en regard des originaux, en regard d’autres traductions. La perspective, interdisciplinaire, nous a menés à chercher aussi dans les archives, correspondances, journaux, articles de presse, critiques littéraires, interviews, etc.
Cinq traductrices : Marie Delcourt, Hélène Legros, Ángeles Muñoz, Françoise Wuilmart et Marguerite Yourcenar.
Dix traducteurs : Maurice Carême, Alexis Curvers, Jacques De Decker, Eugène Hins, François Jacqmin, Maurice Maeterlinck, Pierre Poirier, Alain van Crugten, Robert Vivier et Emmanuel Waegemans.
Vingt-et-un portraitistes : Thilde Barboni, Laurent Béghin, Mireille Brémond, Ónia Camprubi, Nadia D’Amelio, Benoît D’Ambrosio, Anne Delizée, Georges Fréris, Anne Godart, Olga Gortchanina, Catherine Gravet, Carola Henn, Corinne Leburton, Geneviève Michel, Evi Papayannopoulou, Sabrina Parent, Laurence Pieropan, Pierre Ragot, Hubert Roland, Pauline Stockman et Benoît Van Gaver.
Traductrices et traducteurs belges.
Portraits réunis par Catherine Gravet
Presses de l’Université de Mons, 2013