traduction de l’hébreu
Baume et blessure
« […] un jour de juillet 1945, quelques mois après mon retour du camp. Un été paradisiaque, dans une petite ville moldave. Miraculeuse banalité de la normalité, exaltation d’être, finalement, en sécurité. Après-midi parfait : soleil et calme. Dans la demi-obscurité de la chambre, j’écoutais une voix qui était et n’était pas la mienne : le livre de …