Le festival Quais du Polar, dédié à la littérature policière, s’est tenu les 1, 2 et 3 avril à Lyon. L’ATLF y a joué un rôle important, aussi bien à la table ronde qu’à la joute de traduction. Dans le cadre de la programmation de Polar Connexion, conçue pour les professionnels, nous avons également parlé du rôle du traducteur dans la médiation du livre.
Le 1er avril, Evelyne Noygues a représenté l’ATLF lors de la table-ronde « Comment repérer et accompagner le développement international d’un auteur » à Polar Connection, où elle partagé son expérience de traductrice avec 4 maisons d’édition : Einaudi, Italie / Nautilus, Allemagne / Penguin Random House, Grande-Bretagne / Piper, Allemagne / WSOY, Finlande. Cette table ronde était modérée par Nicolas Roche, directeur général du BIEF.
Elle y a rappelé le rôle que jouent les traductrices et les traducteurs dans le défrichage d’un terrain littéraire et la découverte de pépites, ainsi que les bonnes pratiques à respecter par les agences et les maisons d’édition en amont de la signature d’un contrat de traduction.
Le même jour, Sophie Aslanides et Samuel Sfez ont animé la rencontre-atelier intitulée « Le traducteur, médiateur culturel » dans le cadre de Polar Connection. L’ATLF a mis en avant le rôle que peuvent jouer les traducteurs et les traductrices pour mieux faire connaître leur métier et les œuvres traduites. Ont été évoquées les rencontres en médiathèque ainsi que les interventions en milieu scolaire, mises à l’honneur cette année par le dispositif « masterclasses » du CNL.
Le 2 avril a eu lieu une joute de traduction de l’italien autour de la nouvelle inédite de Giancarlo De Cataldo « Int’allu Salento » entre Vanessa De Pizzol et Samuel Sfez, modérée par Anaïs Bouteille-Bokobza. Le public de Quais du Polar, venu nombreux, a assisté – et participé – aux débats autour de choix très différents concernant la traduction du dialecte des Pouilles, des dialogues et du rythme de la narration.