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Ces deux belles nouvelles nous viennent de Belgique : deux traductrices que nous connaissons bien ont pris la plume pour nous livrer ces textes personnels, tout en sensibilité et sensualité, que nous vous invitons à découvrir.
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Emmanuèle Sandron,
Je ne te mangerai pas tout de suite,
Éd. Luce Wilquin
Ce recueil de sept nouvelles qui explorent le désir sous ses multiples facettes marque le retour d’Emmanuèle à l’écriture après dix années durant lesquelles elle prêta sa plume à d’autres, en traduisant. On peut en lire ici une très belle et très juste recension.
Et là je sens que je souris de toute ma bouche, de tous mes yeux, de tous mes cheveux, de tout mon corps. Et j’ai une énorme, une terrible, une folle envie de la prendre dans mes bras, et je me bats contre moi-même et contre le bonheur qui monte, je me bats pour le faire, pour la prendre dans mes bras, et je me bats pour ne pas le faire, la prendre dans mes bras, et je me dis : «Non, non, attends encore, attends encore un peu. Si tu le fais tout de suite, ce sera fait, et le bonheur de la première fois sera derrière toi, il ne sera pas devant toi comme maintenant, jouis, profite de l’idée de ce bonheur qui vient, qui n’est pas encore là, mais qui va arriver, là, maintenant, tout de suite, tantôt, plus tard.
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Edith Soonckindt,
La Femme défaite,
Éd. Éléments de langage
Deux nouveaux amants se parlent pour tisser un dialogue ininterrompu, sorte de mélopée incantatoire. Parmi une foule anonyme, parfois sordide, l’homme prendra les visages des amants d’une nuit : il sera entre autres l’officier allemand auquel la femme offrait son corps dans le ghetto de Varsovie ; ce Méditerranéen d’Anazabia ; cet inconnu de New York figé comme éternellement derrière la vitre d’un bar enfumé ; ce mélomane croisé à l’opéra ; ou encore cet Australien monté dans un train à Berlin. Ensemble ils raconteront aussi leur rencontre actuelle, axée autour de ce désir si fort de l’homme pour cette femme qu’il repoussera en permanence le moment de la prendre. Ils parleront beaucoup aussi d’un séjour à venir à Anazabia, qu’ils ont érigée en mythe, ville vers laquelle tendra tout le récit.
Edith vous en dit plus sur son blog, mais, mieux encore, on peut ici écouter un extrait.
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