Le Conseil Européen des Associations de Traducteurs Littéraires (CEATL), dont fait partie l’ATLF, s’associe au PEN International pour condamner fermement les arrestations illégales et totalement injustifiées des traducteurs biélorusses Hanna Komar, Uladzimir Liankievic et Siarzh Miadzvedzeu.
Komar, Liankievic et Miadzvedzeu ont été arrêtés et sont en détention administrative pour avoir participé à des manifestations pacifiques à Minsk. S’engager pacifiquement dans le type de manifestations de masse que nous voyons se dérouler en Biélorussie en ce moment est bien sûr un droit de l’homme et, accessoirement, tout à fait légal selon la constitution actuelle du pays. Et pourtant, Komar, Miadzvedzeu et Liankievic sont en prison. On sait pourquoi : ils sont en prison parce que le régime du président Alexandre Loukachenko réprime les voix de la société civile indépendante en Biélorussie. Il réprime les voix des traducteurs, des écrivains et des journalistes.
Ce harcèlement ciblé de nos collègues traducteurs s’inscrit dans le cadre d’un assaut complet et dramatique contre la liberté d’expression et la société civile en Europe. Le CEATL se joint à la condamnation internationale des arrestations et de la répression, et demande instamment à ses organisations nationales membres dans toute l’Europe de faire leur possible pour attirer l’attention du public sur les violations flagrantes des droits de l’homme en Biélorussie.