Notre histoire au service des traducteurs
Bientôt 50 ans d’activité! Nous vous proposons de remonter cette ligne du temps avec nous.
Avril 1973 - mars 1981, Mme Claude Noël
Mars 1981 - mars 1982, M. Michel Gresset (pdt par intérim)
Mars 1982 - mars 1986, Mme Laure Bataillon
Mars 1986 - mars 1990, Mme Françoise Cartano
Mars 1990 - avril 2000, Mme Jacqueline Lahana
Avril 2000 - mars 2004, M. François Mathieu
Mars 2004 - mars 2007, Mme Jacqueline Lahana
Mars 2007 - mars 2012, M. Olivier Mannoni
Mars 2012 - mars 2016, Mme Laurence Kiéfé
Mars 2016 - juin 2020, Mme Corinna Gepner
Juin 2020 - décembre 2021, Mme Paola Appelius
Elue en décembre 2021, Mme Sophie Aslanides
Le long travail de patience et d'expertise mené par l'ATLF pour les traducteurs se concrétise dans plusieurs points de l'accord signé le 20 décembre 2022 par Séverine Weiss et Christophe Hardy, co-présidents du Conseil permanent des écrivains (CPE).
L'accord porte notamment sur la reddition de comptes semestrielle et sur la faculté de résiliation du contrat de traduction par le traducteur, en cas de disparition du contrat de cession de l'œuvre traduite.
Création de la chaîne Youtube ATLF. L'annulation de la table ronde professionnelle aux Assises d'Arles pour cause de pandémie conduit l'ATLF à produire une vidéo pour présenter l'importante enquête sur la situation socioéconomique des traducteurs littéraires réalisée avec le concours d'Olivia Guillon, maître de conférence en économie, Université Sorbonne Paris-Nord.
L’ATLF est partie prenante des États généraux du livre tome 2 organisés par le CPE pour parler de la précarité des auteurs et du partage de la valeur. Dans la foulée, la mission Racine démarre et l'ATLF lance son enquête sur La Condition socio-économique des traducteurs littéraires avec le concours d’Olivia Guillon, maître de conférence en économie à la Sorbonne.
Au sein du CPE, l'ATLF participe aux États généraux du livre, tome 1, organisés pour exprimer les inquiétudes des artistes auteurs face aux réformes dont ils sont l’objet sans qu’il y ait eu de concertation. Notre association est présente aux réunions de travail mises en place à cet effet par le ministère de la Culture. L’ATLF fait une demande de reconnaissance d’intérêt général (qui n'aboutit pas).
L’ATLF recrute un juriste.
La revue TransLittérature est désormais disponible seulement sur abonnement. Les membres de l’ATLF jouissent d’un tarif préférentiel.
Avec l’aide de la Fédération interrégionale du livre et de la lecture (FILL), l’ATLF commence à étendre ses activités en région.
L’ATLF rénove son site Internet pour en faire un outil plus performant au service de tous.
L’association organise ses premières « joutes de traduction » à l’occasion du festival America. Ce format d'événement sera peu à peu décliné dans plusieurs langues.
L’ATLF fête ses quarante ans en quittant son local de la rue de Vaugirard pour s’installer à l’Hôtel de Massa, siège de la Société des gens de lettres. Elle manifeste ainsi sa volonté de travailler toujours plus étroitement avec la SGDL et les autres sociétés d’auteur.
Parution du Guide de la traduction littéraire, rédigé en partenariat avec le SNE, sous l’égide du CNL.
Pendant le Salon du livre de Paris, l’ATLF signe avec le SNE le troisième Code des usages. Fruit des discussions menées avec le SNE sous l’égide du CNL en 2011-2012, il réactualise celui de 1993.
TransLittérature fête ses vingt ans ! La collection complète de la revue est consultable sur un site dédié. L’édition papier reste cependant privilégiée, les numéros sont envoyés à tous les membres de l’association ainsi qu’aux abonnés extérieurs. La numérisation intervient avec six mois de décalage.
Sous l’égide du CNL, l’ATLF participe avec Pierre Assouline à une grande enquête et à une série d’entretiens permettant de dresser un bilan complet de la place du traducteur littéraire dans la chaîne du livre.
Création du blog de l’ATLF, un outil d’informations et d’actualités, avec une multitude de rubriques allant de l’agenda des manifestations autour de la traduction à des articles de critique littéraire en passant par une sélection de citations.
La grande majorité des adhérents disposant d’une adresse électronique, l’ATLF crée une lettre d’information, appelée Flash-info, afin de les informer en temps réel des activités du conseil et de l’actualité du monde de la traduction.
L’ATLF crée un site Internet, destiné à offrir informations et conseils aux traducteurs, mais aussi aux éditeurs.
L’ATLF se met à l’heure d’Internet. Elle organise des ateliers de formation et crée une liste de diffusion, réservée à ses membres. Près de 150 traducteurs participent à cette liste.
Les discussions menées pendant trois ans avec le CNL aboutissent à l’allocation de crédits de traduction pour les ouvrages à vocation patrimoniale.
L’ATLF ouvre le dossier de la rémunération des traductions dites difficiles, à vocation patrimoniale, et saisit le CNL du problème.
Signature d’un nouveau Code des usages entre l’ATLF, la SFT et la SGDL (Société des gens de lettres) d’une part, et le SNE d’autre part.
L’Assemblée générale de l’ATLF ratifie le vœu émis par les conseils d’ATLAS et de l’ATLF d’établir des liens plus étroits entre les deux associations : les membres de l’ATLF deviennent de plein droit membres d’ATLAS. Au cours de cette même Assemblée générale, l’ATLF étend son action dans les domaines de la traduction théâtrale et audiovisuelle.
Parution du premier numéro de TransLittérature, revue semestrielle consacrée à la traduction et animée par un comité de rédaction composé exclusivement de traducteurs adhérents.
Les adhérents de l'ATLF sont au nombre de 418. Le travail de reconnaissance du métier conduira peu à peu des traducteurs isolés à comprendre l'importance de la représentation de leur activité par une association telle que l'ATLF.
Réunions de travail avec Jean Gattégno, directeur du Livre et président du Centre national des lettres (CNL), sur la politique d’incitation à la traduction, dont il fait l’une de ses priorités. Le volume des aides accordées aux traducteurs et aux éditeurs augmente de façon significative.
Création, à l’initiative de l’ATLF, du Conseil européen des associations de traducteurs littéraires (CEATL).
Grand Prix national de la traduction décerné pour la première fois par le ministère de la Culture. Par décret, la moitié du jury est composée de traducteurs proposés par l’ATLF. Ce prix sera malheureusement supprimé (ainsi que plusieurs autres Grands Prix nationaux) par le ministre de la Culture en 1998.
Signature du Code des usages pour la traduction d’une œuvre de littérature générale entre le Conseil permanent des écrivains (CPE), l’ATLF et la SFT d’une part, le SNE de l’autre.
À la demande de l’ATLF, la sociologue Nathalie Heinich réalise une enquête socioprofessionnelle auprès des adhérents qui permet, pour la première fois, d’avoir une vision plus précise des contours de la profession. D’ores et déjà, l’association entretient des contacts réguliers avec le ministère de la Culture (direction du Livre), le ministère du Travail et le Syndicat national de l’édition (SNE).
Naissance d’ATLAS, fondée sous l’égide de l’ATLF.
Nombre d’adhérents : 275.
Avril : une Assemblée générale extraordinaire met en évidence des dissensions qui portent essentiellement sur deux points :
1) l’affirmation d’un statut professionnel du traducteur littéraire ;
2) la transformation de l’ATLF en syndicat.
Décembre : au cours d’une nouvelle Assemblée générale extraordinaire, la proposition de transformer l’ATLF en syndicat est repoussée. Bien que formellement conforté par le vote, le conseil en place démissionne. Le président sortant demande à l’équipe à l’origine de la proposition mise en minorité de constituer un nouveau conseil, lequel est élu par la même Assemblée générale. Laure Bataillon en devient la présidente.
L’ATLF naît en 1973 d’une scission avec la Société française des traducteurs (SFT), jugée trop tournée vers la traduction technique. L’ATLF affirme vouloir défendre les intérêts spécifiques des traducteurs littéraires et lutter aux côtés des écrivains, auxquels les assimile la loi de 1957 sur la propriété littéraire et artistique. Elle œuvre aussi pour la reconnaissance de la profession de traducteur.
Dès le début, l’ATLF établit, à partir d’indications fournies par ses membres, puis d’enquêtes annuelles, une grille de rémunérations dont l’unité de calcul est le feuillet dactylographié de 1 500 signes, soit 25 lignes x 60 signes. Cette grille sert de document de référence envoyé aux adhérents et aux éditeurs de littérature étrangère et, à l’époque, est publiée chaque automne dans Livres-Hebdo.
En 1973, elle compte une centaine d’adhérents.
Le Journal officiel du 13 avril 1973 fait état de la création de l'ATLF, association loi 1901, dont le siège se situe boulevard Pasteur à Paris.
Le 3 mai une double page du Monde puis un communiqué de l'AFP annoncent la nouvelle.
Parrains : Miguel-Angel Asturias , Marcel Bataillon, Maurice-Edgar Coindreau, René Etiemble, Max-Pol Fouchet, Pierre Leyris, Pierre Moinot, Maurice Nadeau, Claude Roy et Claude Simon.
Membres fondateurs : Claude Noël ( première présidente), Lily Denis, Albert Bensoussan, Laure Bataillon, Andrée Picard, Françoise Rosset, Jacques Lacarrière.
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