L’ATLF naît en 1973 d’une scission avec la Société française des traducteurs (SFT), jugée trop tournée vers la traduction technique. L’ATLF affirme vouloir défendre les intérêts spécifiques des traducteurs littéraires et lutter aux côtés des écrivains, auxquels les assimile la loi de 1957 sur la propriété littéraire et artistique. Elle œuvre aussi pour la reconnaissance de la profession de traducteur.
Dès le début, l’ATLF établit, à partir d’indications fournies par ses membres, puis d’enquêtes annuelles, une grille de rémunérations dont l’unité de calcul est le feuillet dactylographié de 1 500 signes, soit 25 lignes x 60 signes. Cette grille sert de document de référence envoyé aux adhérents et aux éditeurs de littérature étrangère et, à l’époque, est publiée chaque automne dans Livres-Hebdo.
En 1973, elle compte une centaine d’adhérents.