Catherine Richard et Mireille Vignol jouteuses sur le texte de Robert Robbins « Counting Cats in Zanzibar »

La Semaine de la poésie, organisée par Françoise Lalot et Sophie Brunet, et l’agence Auvergne-Rhône-Alpes Livre et Lecture (ARALL) ont invité cette année l’ATLF à co-organiser une joute de traduction en anglais.
Le 17 mars 2021, ce sont donc Catherine Richard et Mireille Vignol qui se sont affrontées sur un texte du poète américain Robert Robbins : « Counting Cats in Zanzibar ».
La modération était assurée par Sophie Aslanides.

De gauche à droite : Sophie Aslanides, Mireille Vignol, Catherine Richard

Robert Robbins est né en 1958. Correspondant américain d’une librairie d’exportation française, il vit et travaille à Jericho, dans le Vermont. Quand il ne fait pas la tournée des bibliothèques, il cultive son jardin autant que le lui permet le climat ou compte les amphibiens dans les bois. Ses poèmes sont parus dans les revues Nimrod, The Exquisite Corpse, The Cimarron Review, The Café Review, Albatross et Schreibtisch, Literarisches Journal.

Catherine Richard
« J’exerce la profession de traductrice littéraire depuis 1991, au service d’auteurs comme John Burnside, Arthur Conan Doyle, Benjamin Markovits, Alan Warner, Jerome Charyn, John Edgar Wideman, Ned Beauman… La prose est une des formes de la poésie mais, pour un traducteur, l’univers concis d’un poème est un jeu particulier puisqu’il s’agit d’affronter en quelques lignes toutes sortes de problèmes qui l’obligent à tirer la langue à un point acrobatique. Ce qui me conduit à affirmer que s’amuser c’est beaucoup de travail. »

Mireille Vignol
Après une vingtaine d’années passées en Australie et une carrière de journaliste spécialisée dans l’Océanie, puis dans la littérature avec l’Australian Broadcasting Corporation, Mireille Vignol est rentrée en France en 2002 et travaille depuis comme traductrice littéraire. Elle traduit les grands noms de la littérature australienne (Kate Grenville, Kenneth Cook, Anna Funder, Evie Wyld, Peter Temple), des auteurs maoris ou océaniens (Witi Ihimaera, Sia Figiel, Alice Tawhai, Epeli Hauo’fa et Russell Soaba) ainsi qu’américains (Nickolas Butler, Walter Mosley, Steve Stern, George Pelecanos).

Sophie Aslanides
Née de parents français et grec, Sophie Aslanides vit une partie de son enfance aux États-Unis, avant de revenir en France dans un état linguistique déplorable – elle est obligée de réapprendre sa langue « maternelle » à l’âge de dix ans. Après des études de langues anciennes et d’anglais, elle enseigne à des étudiants qui trouvent bizarre qu’on se passionne autant pour la grammaire. Il y a presque vingt ans, un éditeur lui fait confiance et lui propose sa première traduction. C’est le début d’une carrière de traductrice littéraire qui la conduira à choisir de se consacrer exclusivement à cette activité de «passeuse». Dans sa bibliographie, on trouve du polar du grand Ouest (Craig Johnson, Gallmeister), du roman contemporain (John Boyne et Kate Atkinson, JC Lattès), du roman très très noir (James Ellroy, Rivages).

Cliquer sur l’image pour télécharger le côte à côte du texte original et des traductions.

La vidéo de cette joute est disponible sur la chaîne YouTube de la Semaine de la poésie.

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